Retrouvailles

Wyn entendit les cloches sonner alors qu'il arrivait dans le village. Sa journée de cueillette de fruits s'était bien passée, mais l'absence de Clara était pour lui un manque que rien ne pouvait combler sauf son retour bien sûr qu'il attendait avec impatience. Depuis la dernière lettre de Clara, Wyn espérait chaque jour la retrouver. Elle ne quittait jamais ses pensées. Il passa voir les enfants chez la nourrice comme tous les jours. Mais il fut un peu déboussolé lorsqu'il découvrit le mot de Louisons. Elle l'informait qu'elle était partie faire un tour et qu'elle reviendrait déposer les enfants à la maison. Il ne fallait pas qu'il s'inquiète. Tracassé et un peu agacé, il pressa le pas pour rejoindre leur maison. Il accéléra encore en apercevant la maison.
Lorsqu'il introduisit sa clef dans la serrure, la porte s'ouvrit toute seule, il resta quelques instants indécis. Seule Clara et lui avait la clef! Son coeur se mit à battre de plus en plus fort. Clara était rentrée!! Il se précipita à l'intérieur et appela avec bonheur :


- Clara! Clara es tu là? Es-tu rentrée ?

Cependant, il ne vit personne et personne ne lui répondit. Déçu, il s'affala sur la première chaise à sa portée. Ce n'est qu'a ce moment qu'il aperçut la bougie près de la cheminée. Intrigué, il s'approcha du tas de bois sur lequel se trouvait la bougie. Il y découvrit des roses et un petit coffret. Une enveloppe était posée à côté. Son coeur se remit à battre plus fort, qui avait pu préparer tout ça? Il ouvrit avec beaucoup d'impatience l'enveloppe et découvrit un carton. Il était écrit dessus :

"Pour savoir ce qu'ouvre cette clé suit le chemin des roses"

Le rythme de son coeur s'accéléra encore. Serait-ce possible? Il relut le petit mot. Mais de quelle clef pouvait-il bien s’agir. Il regarda autour de lui et ne vit que le coffret. Il décida de l’ouvrir. Au fond du coffret il découvrit une clef en or finement ciselée. Une très belle clef. Mais que pouvait-elle bien ouvrir. Quelle drôle d’énigme ! C'est alors qu'il remarqua les fleurs puis les pétales qui marquaient un chemin sur le sol. Telle une flèche dans son esprit la phrase énigmatique fit son chemin. Sans plus réfléchir, il se mit à suivre le chemin qui le conduisait dans le jardin. Il ouvrit la porte.

A cet instant il n'en crut pas ses yeux Clara était là! Il la regarda un instant. Non ses yeux ne lui jouaient pas de tour elle était belle et bien là. Vêtue d'une splendide robe, bleue et blanche. Comme elle était belle, encore plus belle que dans ses souvenirs. Wyn l'aimait a en mourir. Ses pensées lui martelaient en boucle "Clara est revenue, Clara est revenue". Tout cela se joua en une fraction de seconde. Son coeur alors se libéra d'un coup et il courut vers elle comme jamais personne n'avait courut. Il l'a prit dans ses bras et la serra très fort. Il l'embrassa longuement très longuement. Comme il était heureux : le plus heureux des hommes.

- Tu es là mon cœur ! Laisse-moi te regarder. Comme tu es belle. Je t’aime mon amour.

En la serrant à nouveau dans ses bras. Il sentit la clef en or qu’il avait toujours dans sa main. Il la regarda et regarda Clara.

Wyn était le plus heureux des hommes. Plus rien d'autre que Clara ne comptait pour lui. Il oubliait tout et profitait de leur retrouvaille avec une joie inégalable dans le monde. Son visage rayonnait de bonheur et la félicité pouvait se lire sur ses traits. Aux paroles de Clara, il ne se le fit pas dire deux fois. Il serra Clara tendrement et fortement dans ses bras. Il ne voulait plus pour aucune raison s’éloigner d’elle ne serait-ce que d’un millimètre. Il ne voulait plus faire qu’un avec elle. Il revivait enfin. Son soleil était revenu, tous les vilains nuages qui obscurcissaient sa vie avaient été chassés dès qu’il avait vu Clara. Comme elle était belle. Elle était magnifiquement belle, cette robe soulignait avec encore plus de force sa merveilleuse beauté. Comme il était fier d’elle. Son bonheur était total. Ses rêves étaient devenus réalité. Clara n’avait jamais quitté son esprit, mais comme cela était bon de la sentir réellement à nouveau tout contre lui. Il respirait avec plaisir son parfum. Comme cela lui avait manqué. Tout ses sens s’étaient enfin réveillés du long sommeil dans lequel ils avaient basculé. Son corps sentait le corps de Clara et frissonnait de plaisir. Dans ses oreilles résonnait la douce voix de Clara.

- Oh Clara comme je t'aime. Comme tu m'as manqué. Je suis si heureux tu sais, le plus heureux des hommes.

Wyn n’était plus que bonheur et plaisir. Il souriait heureux. Alors qu’il câlinait tendrement Clara, la clef d’or finement ciselée au fond de sa main le titilla de nouveau. Montrant alors sa main ouverte à Clara, il lui demanda doucement :

- Mon amour, qu’ouvre donc cette merveilleuse clef d’or? Avec tant de finesse et de beauté, cela ne peut être pour moi que le plus fabuleux trésor du monde.

Il la regarda intrigué et amusé par tant de mystère. Il attendait avec impatience sa réponse en souriant avec félicité.

Lorsque Clara lui murmura que la clef était celle de son cœur et qu’elle lui appartiendrait pour l’éternité, son esprit chavira de bonheur. Il lui murmura en retour :

- Je savais que cette clef était liée au trésor le plus merveilleux du monde. Merci mon coeur Je t'aime.

Il la regarda les yeux plein d’amour. Il l’écouta lorsqu’elle lui dit qu’elle l’aimait. Il fut le plus heureux des hommes. Comme il l’aimait lui aussi. Il la serra plus près de lui et lui dit :

- Tu es ma vie Clara. Je t’aime et je veux être avec toi pour la vie.

Il se laissa faire quand elle lui prit les mains et les embrassa. Il la regardait et la trouvait merveilleuse. Comme il la trouvait belle. Lorsqu’elle l’entraîna vers les buissons on fond du jardin, il la suivit. Il découvrit lorsqu’elle prit les verres et la bouteille d’hydromel tout ce qu’elle avait préparé. Il se sentit fondre littéralement d’émotion. Comme Clara était merveilleuse. Il la suivit au bord de l’eau et s’assit à côté d’elle en souriant fou de bonheur. Il prit le verre qu’elle lui tendait. Il était fou d’elle. Lorsqu’il l’entendit lui demander s’il voulait bien trinquer à leurs retrouvailles et fêter le retour du bonheur, il répondit sans aucune hésitation.

- Bien sûr que oui mon amour, avec un immense plaisir mon coeur. Quelle joie et quel bonheur de te retrouver mon cœur. Tu es le plus merveilleux cadeau que la vie m’ai faite. Je suis si bien avec toi.

Il la regarda en souriant. Heureux, il lui tendit son verre pour qu’elle le remplisse et qu’ils trinquent à leur bonheur.

Wyn regardait avec un bonheur indescriptible Clara s'activer pour préparer leur toast. Il était si bien qu'il en oubliait tout. Plus rien n'existait à cet instant que son amour et Clara. Il la trouvait merveilleuse. La plus merveilleuse des femmes du monde. Il souriait avec félicité en tenant son verre et en suivant ses mouvements gracieux.

Wyn et Clara trinquérent plusieurs fois à leur bonheur. Lorsqu'elle se leva uen nouvelle fois Wyn la suivi du regard et découvrit alors les plateaux qu'elle avait préparés. Il fut alors ému par tant de préparatifs. Clara était assurément la plus merveilleuse des femmes. Et il se rendait compte a chaque minute qui passaient qu'il était lui l'homme le plus chanceux du monde. Il frissona lorsqu'elle l'embrassa dans le cou et prit avec plaisir le plateau qu'elle lui tendait.

Il écouta ses questions en souriant bienheureux et répondit détendu en la regardant.

- Eh bien je ne te cacherais pas que ton absence nous a semblée interminable à moi et aux enfants. Tu nous as manqué toi aussi tu sais. Le vide que as laissé est resté béant sans aucun moyen de le combler. Tu étais dans mes pensées a chaque instant. Seul ton retour pouvait le faire. Je suis heureux et enfin je revit. Mais ne parlons plus de cela. Maintenant que tu es là, tout est oublié. Je ne veux plus qu'une chose profiter de toi, de nous. Carpe diem.

Wyn sourit de plus belle en disant celà.

- Pour mon travail de sergent tout va bien je m'y fait petit à petit.

Quand il entendit Clara lui dire :

- Si jamais je dois repartir plus longtemps, accepterais tu de me suivre quelques jours? avec les enfants bien entendu.

Son coeur se mit à battre très fort, et il répondit aussitôt dans un souffle :

- Oui mon coeur, mille fois oui. Etre avec toi est la seule chose qui compte pour moi. Avec toi et avec les enfants. Tu ne sais pas à quel point tu me rends heureux mon amour. Tu me combles de joie mon coeur.

Surpris et plus qu'heureux de cette proposition qu'il n'aurait jamais espérée, Wyn regardait avec grand bonheur son amour. Il posa son plateau et s'approcha de Clara. Il l'enlaça avec tendresse et l'embrassa longuement. Il l'aimait à la folie.

Tout à son amour Wyn fut surprit par les grognements sourds en provenance du ventre de Clara. Il sourit heureux. Tout lui rappelait qu’elle était bien là, jusqu’à son ventre ! Il la regarda et lorsqu’elle lui annonça qu’elle avait faim et qu’elle n’avait pas mangé depuis longtemps. Il fut stupéfait et resta sans répondre. Il comprit alors qu’elle avait elle aussi très mal vécue cette séparation douloureuse. Il sortit de ses pensées lorsqu’elle se leva du banc tout à coup. Il la suivit du regard. Lorsqu’elle détacha un foulard accroché à sa hanche en souriant malicieusement, il se demanda où elle voulait en venir, il la regarda interrogateur. Lorsqu’elle lui dit :

- Hum voilà maintenant tu vas me faire confiance et fermer les yeux. Et sans protestation s'il vous plait messire!

Il obtempéra bien volontiers à sa requête en toute confiance et en souriant à son amour. Lorsqu’elle lui banda les yeux, il profita du moment furtif où il senti ses mains douces sur son visage. Il inspira longuement le doux parfum de son cœur. Cela faisait si longtemps. Lorsque sa vue fut occultée il attendit quelques instants avec une légère appréhension. En effet, il n’aimait pas trop être privé de l’un de ses sens. Mais avec Clara à ses côté, il se détendit. C’est à cet instant qu’il sentit tout à coup quelque chose ou quelqu’un lui chatouiller le cou. Un instant inquiet ses muscles se contractèrent, mais aussitôt une pluie douce de tendres baisers se posa sur la peau de son cou. Complètement rassuré, il se laissa aller aux merveilleuses sensations qu’il ressentait. Des légers frissons de plaisirs lui parcoururent le corps. Privé de la vue et tout à ses sensations, il senti tout à coups les mains de Clara, enfin il l’espérait, se poser sur ses épaules et lui faire un tendre massage. Il se laissa à nouveau aller et se décontracta totalement.

Ses mains disparurent de ses épaules. Il arrivait à suivre les déplacements de Clara en entendant les légers bruissements de sa robe. Il sentit de même son parfum tourner autour de lui. Aussi, il ne fut pas surpris de sentir les mains de Clara lui prendre les mains. Il se laissa faire en toute quiétude en se demandant où voulait en venir Clara. Elle le tirait doucement. Il la suivit. Lorsqu’elle s’arrêta et le lâcha, concentré sur son ouïe il essaya de savoir ce qu’avait en tête son amour. Elle le contourna à nouveau, bien lui enleva rapidement le bandeau de ses yeux ! Un instant ébloui, Wyn découvrit devant lui une table dressée, avec deux couverts. Un grand nombre de mets subtil et qui semblaient tous plus appétissant les uns que les autres. Comprenant d’un coup toute la signification de ceci, il se retourna vers Clara les yeux légèrement humides de bonheur. Fou de gratitude, il était fort émut et il la regarda un très bref instant. Comme elle était belle, elle rayonnait éblouissante. Il ne put pas résister et la serra fort contre lui en lui murmurant à l’oreille :

- Je t’aime mon amour. Et tout ce que tu m’offres est tellement merveilleux, qu’à chaque instant je vis dans un monde de rêves et de bonheur absolu.

Il se rendit compte de tout l’effort que cette préparation avait due lui couter à peine de retour. Quel cadeau venait-elle de lui faire. Il était fou de bonheur.

- Merci mon amour, merci. Tu es la plus merveilleuse et plus belle des femmes. Je t’aime

Il lui déposa un tendre baiser sur ses douces lèvres, puis l’entraina vers la première chaise. Comme elle devait avoir faim. Égoïste, il l’accaparait pour son seul plaisir.

- Excuse-moi mon amour je ne suis qu’un vil égoïste. Mange mon cœur.

Lorsqu’elle fut assise, il s’installa face à elle. La regardant en souriant heureux de sa félicité, il lui versa un verre et la contempla.

Wyn regardait Clara. Il était tellement heureux de la retrouver. Le temps lui semblait suspendu et il profitait de chaque instant avec une joie immense.

Prenant les excellents mets qui se trouvaient dans le plat que lui tendait Clara, et souriant il lui répondit :

- Mais non mon coeur je comprends. Mange au contraire, il faut que tu rattrappes le perdu. Nous avons tout le temps de le rattrapper pour le reste.

Il sourit et ajouta :

- Et puis c'est toi qui a fait tout ce travail, tu mérites donc pleinement de manger.

Il mangea un premier morceaux et confirma ses propos :

- C'est excellent mon amour. J'adore ça.

Il la regarda ému et amoureux :

- En plus tu as fait tous les plats que j'aime. Tu es merveilleuse mon coeur.

Il lui prit à son tour la main qui ne lui servait pas à manger et l'embrassa tendrement. Heureux, parmi les heureux, il la regarda manger avec bonheur.

Clara mangeait de bon coeur et cela faisait chaud au coeur de Wyn. Elle était belle. Il ne se lassait pas de la regarder. Il était qu'elle soit là et profitait de tous ces instants.

Il l'aimait et sa présence auprès de lui était la seule chose qui comptait pour lui.

Ils se regardaient l’un l’autre avec complicité. Wyn était subjugué par la beauté de Clara et i ne voulait absolument pas détaché ses yeux de la femme de sa vie. Il souria heureux lorsqu’elle lui parla de ses repas solitaires et de ses talents de cuisinier.

- Je dois avouer mon cœur, que je n’ai en effet pas eu le droit à un tel festin depuis ton départ. Mais ce qui m’a le plus manqué était tu t’en doute bien ta présence. Jeuner près de toi ne serait pour moi aucunement un supplice. Alors mangez un tel repas avec toi est pour moi le vrai bonheur tu sais.

Il la regarda en souriant, fou de bonheur. Lorsqu’elle eu fin et qu’elle vint s’asseoir sur ses genoux il la serra contre lui. A cet instant le monde pouvait bien disparaître en entier, Wyn s’en fichait éperdument. Il n’avait besoin de rien d’autre. Il la regarda avec des yeux de braises tout le temps qu’elle parcourut son visage avec ses doigts et se laissa embrassa avant de répondre avec passion au baiser. Wyn était le plus heureux des hommes. Il avait trouvé le bonheur que tout homme recherche dans sa vie : une femme merveilleuse qui lui avait donné la plus belle des familles. Au moment où il pensait « famille », Clara lui demanda justement des nouvelles des enfants. Il souria et répondit :

- Rassure toi les enfants vont très bien. Tu leur manques énormément. Ils seront tous les trois, comme moi, fou de bonheur de te retrouver. Corny m’a posé beaucoup de questions sur ton voyage et elle a été difficile à contenter. Mes réponses lui semblaient difficiles à accepter. Les jumeaux eux ont fait moins de difficultés !!

Il dit cette dernière phrase en riant et se reprit :

- Oui bien sur je sais, ils sont encore bien petits et sont donc moins exigeants. Cependant je peux t’assurer que tu leur manques et que chaque jour, ils t’attentent. Ils vont te faire une fête incroyable, ça c’est sur. Ils on en effet bien changés, mais rassure ils sont toujours les plus beaux, comme leur mère qui est toujours la plus belle.


Il sourit lorsqu’elle posa sa tête sur la sienne. Il lui caressa les cheveux doucement et garda le silence un moment profitant de ce moment de bonheur absolu. Comme il avait attendu ce moment de retrouver enfin sa bien-aimée et de la serrer à nouveau contre lui. Après un long moment serré l'un contre l'autre, il l'entraina doucement puis plus vite dans une danse joyeuse. A ce moment il se dit pour lui même qu'il l'emmènerait au bal du printemps. Tournoyant, Clara dans ses bras, il la voyait déjà au milieu de la piste dansant avec lui : Elle sera la plus belle il en était sûr. Il la regardait en souriant puis arrêta leur ronde pour l'embrasser passionnément.

Il la regardait intensément. Quel bonheur il vivait.

- Merci mon amour d'être enfin là et pour cette merveilleuse surprise. Tu es merveilleuse tu sais.

Il embrassa du regard les préparatifs. Puis se retournant vers Clara en souriant, il la souleva et après avoir fait quelques pas, il la déposa sur la couverture qu'elle avait placée sur l'herbe à l'ombre d'un grand chêne. Il s'assit à côté d'elle et la regarda. Elle était belle et il l'aimait à la folie.

S'approchant encore plus près d'elle, il l'embrassa. Elle sentait bon, les effluves subtiles qui se dégageait de son corps l'envahissait avec félicité et l'enivrait. Ses pensées s'évanouir en un instant, totalement absorbé par le baiser passionné que Clara lui fit en réponse au sien. Son corps tout entier n'était plus que sensations. Et celles-ci étaient toutes à l'écoute du corps de Clara.